Info pratique : REVENUS LOCATIFS
Lorsque vous générez des revenus fonciers vous avez le choix d’opter pour deux régimes d’imposition, le micro foncier ou le régime réel. Le premier vous fait bénéficier d’un abattement forfaitaire de 30% du montant des loyers dans la limite d’un revenu maximum de 15 000 euros par an. Le second vous permet de déduire les charges afférentes au bien loué, de à façon réduire votre revenu foncier déclaré voire à créer du déficit. Il est alors appelé déficit foncier et vient se soustraire à votre revenu imposable.
Liste des déductions possibles :
– > Les dépenses de réparation et d’entretien / les dépenses d’amélioration du logement (sauf dépenses bénéficiant d’un crédit d’impôt).
– > Les primes d’assurance / taxes foncières / les intérêts d’emprunts permettant la conservation, l’acquisition, la construction, la réparation ou l’amélioration des biens immobiliers.
– > Les provisions pour dépenses de la copropriété effectivement supportées réduites des provisions déduites l’année précédente (charges non déductibles) / les dépenses pour l’amélioration de locaux professionnels et commerciaux si cela vise à protéger les lieux des effets de l’amiante ou à améliorer l’accueil des personnes handicapées.
– > Les frais de gestion, fixés à 20 euros par local, majorés, lorsque ces dépenses sont effectivement supportées par le propriétaire, les frais de rémunération des gardes et concierges, les frais de procédure et des frais de rémunération, les honoraires et commissions versés à un tiers pour la gestion des immeubles.
Date de publication : mai 2018